L'INTERVIEW DU LUNDI - Quentin Mosimann se confie sur sa carrière
22 août 2016Cette semaine, l'interview du lundi est consacrée à Quentin Mosimann. Le gagnant de la Star Academy en 2007 est aujourd'hui un DJ de renomée mondiale. A l'occasion de sa venue samedi 27 août à Le Touquet dans le cadre du Touquet Music Beach Festival, Quentin Mosimann se confie à BoulogneLifeStyle.com
- Bonjour Quentin, en quelques années tu es devenu un DJ Français incontournable, comment s'est faite cette reconversion depuis ta victoire à la Star Ac en 2007 ?
A vrai dire, ce n'est pas une reconversion, j'ai toujours été DJ depuis mes 14 ans et c'est d'ailleurs en chantant sur mes sets que j'avais été repéré pour l'émission. En 2010 après mes deux concerts à l'Olympia, j'ai changé de direction artistique et décidé de me concentrer de nouveau sur la musique électronique exclusivement. Je ne cache que cela a été compliqué à faire accepter mais je ne me reconnaissais plus dans la chanson, en tant que chanteur. Je suis aujourd'hui vraiment dans mon élément, et j'ai la chance de m'exporter à l'international, d'être sur scène toute l'année, de rencontrer des publics différents chaque semaine, tout en continuant de composer dans d'autres styles pour d'autres artistes dès que j'ai du temps en studio. J'ai encore beaucoup de choses à accomplir bien sûr mais je suis ravi que le travail ait un peu payé depuis toutes ces années. Je ne lâche rien.
Franchement, plus du tout ! Sur le marché club, je pense que beaucoup ne savent même pas, ils me connaissent via les clubs et festivals où ils me découvrent, via le classement mondial des DJs dont je fais partie depuis 4 ans. J’ai de la chance, je me suis battu pour faire mes preuves et acquérir une crédibilité car comme je le disais précédemment, je suis DJ depuis mes 14 ans, et aujourd’hui la Starac' est une étiquette complètement absente du paysage. Après tout ça va faire 9 ans quand même, et pour ma part j'ai toujours regardé vers l'avant, jamais derrière moi.
Merci infiniment à tous ceux qui me soutiennent, j’espère vous (re)trouver vite sur les routes dans les clubs et festivals, pour continuer de faire la fête ensemble, et en attendant « House Bless You »…
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